Etape 48- Carcassonne
Alors que je prenais la route pour Perpignan, Mr Sel, qui avait décidé de m’accompagner un peu sur la route, m’a fait prendre un petit détour.
Tiens ? Des vieilles pierres ? Attendez une seconde, des vieilles pierres entre Toulouse et Perpignan ? Serait-ce possible ? Un retour aux sources ?
Et oui ! Me voici à Carcassonne, fier de mon héritage et de celui de la France, pour une visite dans cette fameuse cité ! Ce 13 janvier aura été très clément, entre deux tempêtes de neige, pour me permettre de visiter Carcassonne sous un soleil radieux. Un signe des Anciens, certainement…
A l’ombre des murailles, l’accès semble difficile ! Mais rien ne saurait m’arrêter ! Après ces nombreux kilomètres, ces spécialités gastronomiques et ces fervents joueurs, je mérite ma pause à Carcassonne. Je me trouve actuellement au sommet de la première enceinte et au pied de la seconde, juste derrière le château comtal.
Grâce à la perspective, je peux presque atteindre la deuxième enceinte ! Le dénivelé entre les deux enceintes est d’environ 20m tout autour de la cité. Autant dire que les assiégeants qui auraient pénétré dans la première enceinte auraient eu du pain sur la planche avant de prendre la citadelle !
Carcassonne – La Rivière. Beaucoup moins impressionnante qu’on peut l’imaginer, malgré la fonte des neiges qui l’alimente. Il fait si froid que mes camarades de l’âge de pierre ne seraient pas dépaysés.
Ah, la fameuse porte, représentée sur la boîte de Carcassonne bleue ! Toc toc toc - Qui est là ? - C’est le jouvenceau Marcel, venu se recueillir auprès de sa cité d’origine.
Et voici le château vu de l’intérieur. Peu de visiteurs bravaient le froid en ce jour pour admirer l’architecture de ce lieu. D’ici, pourtant, les Trencavel exercèrent leur seigneurie sur un riche fief. Des rumeurs voudraient d’ailleurs que ce même château eût servi pendant quelques temps aux troupes allemandes de réserve d’armes et de munitions… Il est peu probable que les hommes qui restaurèrent Carcassonne aient envisagé pareil usage !
En parlant de restauration, je profite de l’occasion pour rendre hommage à l’un des militants les plus actifs pour mettre en place la restauration de la cité : Jean-Pierre Cros-Mayrevieille. Sur la statue qui lui rend hommage, une réplique à ma taille des enceintes est coulée dans le bronze. D’ici, le monde paraît petit !
La preuve par l’image : On vend bien Carcassonne à Carcassonne ! Certes, ces célèbres boîtes de jeu côtoient d’étranges exemples d’art moderne, mais ne faisons pas la fine bouche.
J’ai trouvé une sortie pour m’échapper des filets nostalgiques qui me retenaient à Carcassonne ! Je vous l’accorde, pour cette descente, il ne faut pas être claustrophobe ! En route pour Perpignan, qui sera l’extrémité sud de mon périple !
Marcel.