Etape monde 08 - Mayotte (Comores)
Karibou Marcel !
C’est après un long périple truffé d’aventures exotiques, dont je ne peux parler (shuuuuttt cette merveilleuse princesse), que j’arrive enfin sur cette île mystérieuse, cette isla dorada dont on m’avait tant parlé.
Tupak Amaru mon contact local me réceptionne et me lance un sonore « karibou », salutation locale en shimahorais, et m’invite à savourer un punch planteur délicatement alcoolisé (à consommer avec modération), aromatisé avec de la vanille et de la cannelle locale pour me remettre de cette étouffante moiteur qui envahit Mayotte à la saison des pluies. Nous allons donc au marché trouver les fruits nécessaires à la confection du divin nectar.
Puis remis de mes aventures et conseillé par Tupak je décide de partir en exploration à la recherche du caméléon nain perdu. Seul, armé de mon courage tel un bouclier inébranlable, n’écoutant que mon instinct de meepouic guidé par la carte mystérieuse remis par la princesse shutttt, traversant les jungles impénétrables remplient de monstres étranges et merveilleux : j’atteins le repère légendaire du merveilleux plus petit caméléon du monde, nota bene il fait bien deux fois ma taille.
Je tente d’établir un dialogue constructif avec lui en lui démontrant les avantages qu’il tirerait à se produire dans un spectacle de cirque, avec un contrat juteux, mais la chaleur me fait défaillir, et tout à coup je me souviens de mes parties d’AD&D et tente de lui découper sa tête à coup de lame vorpale : je lance un d20 arrrgghhhh échec critique (comme d’hab) et l’étrange créature en profite pour se gratter l’arrière train sur mon chef : humilié et vaincu je décide de rentrer penaud chez Tupak et de me lancer dans des aventures moins difficiles.
Je décide après une tel humiliation de découvrir pourquoi on appel Mayotte l’ile aux senteurs ? Serait-ce la traditionnelle culture de l’Ylang Ylang ? Arbre dont l’odeur embaume les ruelles ou le pipi des Makis qui n’hésitent pas à te faire savoir si tu les déranges :) .
Et là patatras l’accident technique l’appareil photo nous lâche. C’est donc avec les moyens du bord à notre disposition que nous continuons notre périple mahorais. Comme le dise les autochtones en shi-mahorais : c’est « magnégné » ce truc !
Mayotte par ses multiples plages et son lagon préservé reste une vrai perle pour les amoureux de la nature en voici quelques aperçus Malheureusement je ne peux accompagner Tupak plongé sur le tombant. Si seulement j’avais pu voir les forêts de coraux multicolores accompagnés de moult poissons aux couleurs chatoyantes, des îlots déserts… Mais j’en aperçois tout de même une grosse partie de loin sur la plage.
Ahhhhh les plages de Mayotte, nous décidons de jouer aux colons de catanes avec l’extension seefahrer pour de vrai en grandeur nature et prenons le canoë de mer avec nos courageux matelots, pour aller pêcher des calamars. Mais sans l’appareil photo de Tupak il faudra me croire sur parole :) quand aux nombres gigantesques de calamars sorties des flots par nos intrépides marin.
Mais après toutes ces réjouissances, et ces nombreux coups de soleil il me faut absolument partir à travers les rues de Mamoudzou pour rejoindre.ma prochaine destination : La Réunion chez mon ami le grand Thierry, au revoir Tupak…
Marcel.